Ma vie sentimentale au sein d'une famille aimante !

Jeudi 26 mai 2022 à 17 h 42 : Place de Baudenotte

Assise sur un banc, les yeux rivés au ciel. Le temps est gris, je sens une petite présence d’un vent frais, la température en dessous de la moyenne pour la saison printanière. J’aperçois au loin des enfants qui se chahutent, quelques rires aux éclats. L’épanouissement d’être dans un endroit calme, auprès de moi, j’entends également des chants des oiseaux ; des chiens qui aboient, quelques bruits de moteurs de voitures qui veulent se garer sur des places de parkings. Me voilà, seule, face à tout ça.. Je prends l’initiative d’ouvrir mon cahier, première page, Stylo BIC 4 couleurs à la main… Et je m’enfoui dans mes souvenirs, des souvenirs auxquelles j’ai eu l’opportunité d’avoir un échange de conversation avec mon papa (paix à son âme) les anecdotes de ses péripéties de sa jeunesse, de sa rencontre avec ma maman… Pour l’instant, je ne sais pas par où commencer.. Je lève mes mains au ciel, espérant avoir un signe de mon papa, je prends quelques bouffées d’air, un noeud se noue au fond de ma gorge, je prend délicatement ma bouteille d’eau, une gorgée me suffit et j’allume ma cigarette et … Voilà, les souvenirs me reviennent petit à petit, je me souviens de ces mots, de ces phrases, de son humour, de sa sincérité, de l’amour qui nous apportait.. Me voici transporté par l’énergie… Je prend mon courage à deux mains…Je forme quelques lignes… Je suis …

Mes parents

… Il fut un temps où mon père au nom d’Allaoua, (on le surnommait Ali), tomba sous le charme de ma maman, lors d’une soirée familiale. Ils ont, tous les deux, un coup de foudre.
Ils se marièrent en 1980 et eurent 4 enfants : Salima née le 17 décembre 1981, Aicha née le 9 juin 1983, Rachida née le 22 novembre 1984 et Mohamed né le 26 février 1987.
Ensemble, décident de vivre dans un quartier sensible (La ZUP) ; le quartier, on le surnommait « La rue du parc » ! Une famille est crée. La « rue du Parc » est composée d’un parc avec un grand terrain auquel nous pouvions faire une partie de foot, d’un toboggan, d’une tourniquet, une balançoire, un bac à sable… Nous sortions lorsque mon papa n’était pas présent, c’était l’un de nos secret familial avec ma maman, car mon papa n’aimait pas la compagnie, il nous le répétait sans cesse « Vaut mieux être seul que d’être mal accompagné ».

Les clans se forment à la Rue du Parc, les feux de poubelles, des querelles entre amis pour de la drogue. Beaucoup de jeunes possédaient à leurs disposition, une arme blanche.

COUP DE FEU A LA RUE DU PARC : LA VICTIME SE TROUVE DANS UN ETAT CRITIQUE

Mon papa était « peintre en bâtiment » tandis que ma maman était « couturière » à domicile. Ils s’acharnaient durement pour subvenir aux besoins de leurs enfants respectifs. Nous étions gâtés par tous ces cadeaux. Nous étions pas malheureux.

En 1996, ma maman réalisa son rêve : le pèlerinage à La Mecque. Durant leur pèlerinage, nous étions gardés par une tante de coeur, une amie de longue date, qui a eu la gentillesse de nous hébergés. J’en garde des bons souvenirs.
La maladie d’Alzheimer
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On estime que 800 000 à 1 million de personnes seraient atteintes par la maladie d'Alzheimer en France ou une maladie apparentée. Que se cache-t-il derrière ?
Définition : qu'est-ce que la maladie d'Alzheimer ?
La maladie d'Alzheimer est une maladie neuro-dégénérative ou neuro-évolutive caractérisée par une dégénérescence accentuée des neurones corticaux. Elle affecte le plus souvent en premier lieu la mémoire puis les autres fonctions cognitives du malade, et son évolution est généralement progressive vers la détérioration de ses fonctions.

Cette pathologie n’est pas une maladie héréditaire !
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Mon papa atteint de la « maladie d’Alzheimer »

Quelques années plus tard, en 2006, après un contrôle de visite chez le neurologue, une bonne matinée a répondre aux questions des spécialistes ; le diagnostic tombe « Mon papa est en effet malade, il est atteint d’Alzheimer

… Ces professionnels, nous explique qu’il n’y aucun traitement pour cette maladie. Et que c’était le début de sa maladie. Un an plus tard, on lui diagnostic une autre pathologie, le diabète. Au début de sa maladie, tout va bien, le médecin arrive à lui stabilisé son taux de glycémie mais…

Je continue mon histoire :
… En 2009, mon papa est hospitalisé. Les médecins ont du mal à stabilisé son taux de glycémie. Puis s’ensuit la maladie d’Alzheimer qui prends le relais. Son état s’aggrave de jour en jour. L’inquiétude est de plus en plus forte. Quelques jours plus tard, la famille apprend que mon père est en salle de réanimation, suite à une forte malaise. Je me souviens d'une visite, mon papa n’a pas pour habitude de faire des petites siestes mais ce jour-là c’était plus fort que lui, il ouvre les yeux.

Il était hors de question pour moi, de penser à la mort, je profitais de chaque instant présent avec mon papa. Je ne pensais pas à une disparition. Mon papa était un battant. Il aimait la vie, la famille, la nature… Il ne pensait qu’à une seule chose : Vivre pour être auprès de sa famille. Il a tenu jusqu’au jour … le ….

LA MORT DE MON PAPA A ETE UNE EPREUVE DIFFICILE

 … Le 20 Avril 2012… Il est décédé sur un lit d’hôpital. Choquée, je m’effondre sur le sol… !
Sa mort m’a affectée et m’affecte encore aujourd’hui ! J’ai perdu un pilier, et j’en perds deux par la suite (mes deux tantes). Depuis la pandémie de la Covid-19 en 2020, l’état de ma maman Zohra se dégrade. Le confinement, la solitude l’affecte beaucoup. Aujourd’hui, âgée de 78 ans, elle se repose paisiblement dans son domicile avec mon petit frère Mohamed. Travailleuse, anxieuse, maladie, handicap lui ont beaucoup fatigués durant sa jeunesse pour nous préserver du mieux qu’elle pouvait…

L’ETAT DE MA MAMAN SE DEGRADE, LA SOLITUDE ET LA COVID L’AFFECTENT BEAUCOUP  !

Prise d’une crise d’angoisse, je m’arrête là. Je craque. Je bois un verre d’eau. Clope allumée, je décide de finir mon histoire ce soir. Il est exactement 19 h 42, je rentre et une bonne nuit de sommeil, me fera un grand bien.

La nuit porte conseil. Demain est un autre jour !